L’art et le numérique en résonnance

Ce vendredi 9 décembre, pour cette première soirée Geek Bidouille de l’année scolaire, le Laboratoire d’Aix-périmentation et de Bidouille s’invite dans le nouveau lieu du Carrefour de l’Innovation et du Numérique*.

Une soirée placée sous le signe de l’art et du numérique.

Comment penser les technologies dans l’art aujourd’hui : simples médias de communication, outils, supports, dispositifs ? Les pistes qu’empruntent les artistes ne manquent pas de nous surprendre car la créativité est sans limite…

3 artistes qui officient dans le champ de la création numérique nous font découvrir leur travail.

·         Gravure sur verre, à l’aide de la découpeuse laser du LAB  par Ladislas, Artiste et illustrateur. En savoir + sur  http://www.ladislasdesign.com/

·         Projet de réalité virtuelle appliquée à la communication par Paul, Directeur artistique et Benjamin, Directeur associé de UUS Studio – Friche la Belle de Mai. En savoir + sur uus-studio.com

·         « Robot mon Amour », créatures mi-femme, mi-robot par France, Artiste, professeure à l’école supérieure d’art d’Aix en Provence. En savoir + sur www.cyber-doll.com

Rejoignez-nous et place à l’Art numérique !

http://www.meetup.com/fr-FR/Labaixbidouille/

*Pavillon des Arts, 100 rue des Bœufs – Aix-en-Provence

Et la créativité dans tout ça ?

Pour cette quatrième soirée 2016 du Fab Lab d’Aix en Provence, ce vendredi 22 avril (dès 19h à l’IUT d’Aix en Provence), le thème choisi est « La création numérique ».

La rapidité d’éclosion de l’ère numérique et les questionnements abyssaux qu’elle implique n’ont pas manqué d’attirer les artistes… Comment s’en servent-ils ? Parviennent-ils à une utilisation efficiente ? Exploitent-ils toutes les révolutions techniques et intellectuelles engendrées par le numérique ?

4 présentations au programme

Pochoirs et découpeuse laser par Ladislas, président et directeur Artistique de SCCdesign, Artiste et illustrateur à travers des projets personnels. En savoir + sur http://www.ladislasdesign.com/

Travaux de lightpainting par Nicolas, photographe amateur. En savoir + sur http://labaixbidouille.com/fablab/blog/2013/11/29/experimentations-photographiques-en-numerique/

Ovni musical, composé de machines, d’instruments traditionnels (guitare, cordes, piano,…), de lutherie électronique (Nintendo Wiimote, capteurs infra-rouges,…) par Yann, auteur-compositeur-interprète franco-irlandais musicien. En savoir + sur http://www.yanncleary.com/ (Disponibilité non confirmée)

Projet de sculpture électronique en lien avec le premier microprocesseur (4004) d’Intel par Quentin, directeur de GAMERZ. Cette présentation aura lieu via deux robots de téléprésence car Quentin sera au même moment sur un vernissage à la Fondation Vasarely dans le cadre du Festival GAMERZ ! En savoir + sur http://www.lab-gamerz.com/site/category/festivals-expositions/

Rejoignez-nous et place à la création numérique !

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Histoires de «solidarité numérique»…

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Deux belles histoires de solidarité liées au numérique, ce vendredi 25 mars au Fab Lab d’Aix-en-Provence.

La première, une histoire d’ONG française, de formation et de numérique…

Aux Philippines, les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres sont criantes. Le système scolaire n’est pas totalement efficace et les études supérieures restent inabordables pour de nombreux jeunes (seuls 30% arrivent à suivre des études supérieures pour obtenir un emploi qualifié). Le secteur des nouvelles technologies est en plein essor, notamment dans la ville de Cebu où de nombreuses entreprises s’implantent. Les débouchés sont donc nombreux.

Depuis 2009, l’ONG Passerelles numériques propose une formation technique diplômante de 3 ans aux métiers de l’informatique, en partenariat avec l’université San Carlos de Cebu. Pour répondre aux besoins locaux du marché, 2 métiers ont été ciblés : celui d’Administrateur système ou de Développeur logiciels.

Guillaume Le Cousin, qui revient de cinq années d’aventure humanitaire, explique comment cette ONG française sélectionne des jeunes en situation de grande précarité, motivés avec un fort potentiel en leur faisant passer un examen écrit et un entretien individuel de motivation. Enfin une « visite surprise » dans la famille est considérée comme une étape essentielle permettant aux équipes de s’assurer de la nécessité d’élever socialement un jeune qui va ainsi permettre à toute la famille de sortir de la précarité.

La vie en centre de communauté est une véritable formation humaine, incitant les jeunes à développer leurs savoir être autour des notions de responsabilité, de confiance et de solidarité. Les cours ont lieu de lundi au samedi et le dimanche matin est consacré à des missions de « Community Services » : aide dans les orphelinats, renfort dans les centres pour personnes âgées, etc…

La recherche de stage est prise en charge par l’ONG qui démarche elle-même les entreprises car «il faut convaincre de la nécessité de rémunérer les étudiants et d’établir un vrai plan de formation».

La première promotion comptait 24 étudiants, ils ont été diplômés en mars 2012 et gagnent aujourd’hui 3 à 5 fois le revenu moyen de leurs familles. 97% d’entre eux trouvent, en effet, un emploi dans les deux mois. Même les étudiants de l’Université (évidemment bien plus aisés) reconnaissent l’excellence des formations de l’ONG et veulent s’inscrire « mais malheureusement ils ne sont pas assez pauvres !» conclue Guillaume Le Cousin.

La deuxième, une histoire de bus, de citoyenneté et de numérique…

« Il y a une responsabilité énorme derrière l’éducation » introduit Jean-Pierre Lanfrey qui a créer l’action Ze Bus portée par l’association Le Relais des Possibles. L’objectif : sillonner à bord d’un bus des quartiers des cités du Pays d’Aix pour essaimer la culture numérique. En outre, la révolution numérique change le monde et pose un problème de fracture numérique entre ceux qui y ont accès et maîtrisent leurs usages et les autres pour qui ces technologies restent inaccessibles. Ze Bus donne des raisons d’espérer en construisant des passerelles entre des mondes qui n’ont pas l’occasion de se rencontrer. Le projet a été présenté dès l’origine au Fab Lab d’Aix-en-Provence et coécrit car « avec des « faiseux », on se prend en main et on agit » souligne Jean-Pierre Lanfrey.

Poser un véhicule, ici un bus, sert de prétexte pour un échange et un partage autour par exemple d’un atelier autour de l’impression 3D. Sensibiliser à la fabrication numérique peut aider dans tout pleins de domaines différents en réalisant des choses concrètes, créer de l’envie ou tout simplement faire rêver des publics pas ou peu sensibilisés.

Un constat : un Fab Lab de par son ouverture doit pouvoir porter ce type de projet citoyen et solidaire.

Un appel : qui veut rejoindre cette aventure en donnant ce que tous à chacun a de plus précieux : du temps ?!

+ d’infos sur :

Passerelles numériques

http://www.passerellesnumeriques.org/fr/

Ze Bus – Le Relais des Possibles

http://labaixbidouille.com/fablab/blog/2013/10/18/le-fab-lab-prend-le-bus-pendant-la-fete-de-la-science/

Retrouvez la vidéo de la soirée sur :  https://www.youtube.com/watch?v=O7MJ7kZgO5g

Quand numérique rime avec solidarité

Pour cette troisième soirée 2016 du Fab Lab d’Aix en Provence, ce vendredi 25 mars (dès 19h à l’IUT d’Aix en Provence), le thème choisi est « Le numérique au service de l’humanitaire et de la solidarité ».

La révolution numérique change le monde et pose un problème de fracture numérique entre ceux qui y ont accès et maîtrisent leurs usages et les autres pour qui ces technologies restent inaccessibles. Comment construire des passerelles entre des mondes qui n’ont pas l’occasion de se rencontrer ?

2 présentations au programme

Le témoignage de Guillaume Le Cousin qui revient sur cinq années d’aventure humanitaire aux côtés de l’ONG française « Passerelles numériques ». La mission de cette ONG : permettre à des jeunes très défavorisés d’accéder à une éducation et à une formation technique et professionnelle, dans le secteur du numérique. « Passerelles numériques » offre ainsi un avenir en ligne aux jeunes d’Asie en ouvrant des écoles d’informatique au Cambodge, aux Philippines ou encore au Vietnam. En savoir + sur www.passerellesnumeriques.org/fr/

L’intervention de Jean Pierre Lanfrey sur sa vision de « l’humanitaire de l’intérieur » et sur le projet Ze Bus. Atelier participatif et culturel Ze Bus propose aux habitants des trois quartiers d’Aix-en-Provence (Pinette, Corsy et Beisson) de relever un pari : s’emparer eux-mêmes du sujet et mener différents projets associant arts et numérique. Ze Bus œuvre à ce qui est devenu une nécessité : participer d’une éducation au numérique par la pratique personnelle et un usage maitrisé d’outils qui ont envahi notre quotidien.

Rejoignez-nous et partagez !

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Drones et machines volantes : un incroyable potentiel

IMG-FlyLab

Drone de soirée ce vendredi 26 février au Fab Lab d’Aix en Provence ! Une soirée très suivie avec près d’une centaine de curieux et passionnés.

Drones volants, drones plongeants, drones grimpants, drones roulants… la filière bouillonne.

Une première présentation, celle de la Cité de l’air par Marc Pavageau, directeur de la formation. Projet de business accelerator, en phase d’amorçage, la Cité de l’air a pour objectif d’accueillir, de promouvoir et d’accompagner les acteurs industriels de la filière drones.

Le marché existe et il faut être en mesure de répondre par des solutions créatives et innovantes, aux besoins des métiers et des usages. Les grandes entreprises réfléchissent aux économies possibles, font des essais, sont preneuses de solutions sur mesure. Surveillance des lignes à haute-tension, d’entrepôts avec contrôle d’image, inspection des canalisations et réseaux souterrains, recherche d’un véhicule pour un client sur un parc automobile, nettoyage des vitres de gratte-ciels…, les enjeux sont multiples et il faut trouver et proposer des solutions qui marchent.

La Cité de l’air se définit comme un écosystème, créateur de solution drone globale, « catalyseur captif » de talents et d’organisations tant sur les usages que sur les technologies.

Un projet  « Phileapolis » ou la création à Lançon de Provence sur plus de 40 000 m2, de la première cité scientifique au service des objets à commandes déportées ou tous types de drones. L’objectif de ce véritable laboratoire grandeur nature est d’apporter les meilleures solutions (savoir et savoir-faire) éprouvés et d’avant-garde pour permettre à tous les acteurs intéressés, d’atteindre l’excellence.  

Le projet a déjà permis l’émergence d’un mastère spécialisé aux arts et métiers pour la rentrée 2016 « Créateur de Solutions Drones ». Celui-ci réunit les écoles : Edhec ; AMU ; EMSE campus de Gardanne.

Le deuxième temps fort de cette soirée : l’intervention de Hakim Amrani Montanelli, fondateur du FlyLab. Un itinéraire professionnel original pour cet ex ingénieur du son qui en découvrant le potentiel de l’imprimante 3D s’est orienté avec des amis modélistes vers le prototypage de drones gadget. Une belle rencontre, celle avec la société Hexo+ (qui a d’ailleurs fait un carton sur Kickstarter avec une levée de fond de plus d’un million), conforte le projet avec des conseils sur les choix de forme, sur les rotors…

En bootstrap (soit en pré start-up), le FlyLab a conçu une carte de contrôle pour les drones à destination des développeurs. Ce « développer kit » comprend une partie électronique pure, appelée « Bridge », reliant les dispositifs de commandes et de vols du drone, un PC embarqué (type Rasberry) et des connecteurs USB, ouvrant les possibles lors de sa conception. L’ensemble est fourni avec un Framework, le « FlyLab OS Platform », permettant le développement d’usages propres et ainsi de faire évoluer son drone librement.

Le FlyLab est en R&D permanent, réfléchissant et développant de nouveaux usages et donc de nouveaux drones ; à l’instar de leurs démarches auprès des pompiers et du CHU des Yvelines : comprendre les enjeux et les demandes, une première phase de collaboration en cours !

Leur dernier prototype, testé actuellement, affiche une vitesse de 150km/h, pour 1m30 d’envergure, avec une possibilité de charge utile de 15kg et une autonomie de 30 min de vol. Aujourd’hui 4 scénarios de vol ont été conçus. Pour rappel, l’autonomie est un des facteurs à prendre en compte pour des usages professionnels, parfois complexes donc longs, ce qui implique de créer des engins de plus en plus grands.

A terme, grâce notamment à la puissance de calcul du PC embarqué, le FlyLab désire introduire de l’intelligence à bord avec comme perspective le « computer vision », même principe que la Google-car des routes californiennes, rendant autonome le drone, ouvrant de multiples usages.

La troisième intervention illustre parfaitement cette nouvelle approche dans la conception technologique avec pour point de départ un questionnement face à des nécessités liées à un métier et la volonté de développer un usage spécifique. Le drone devient alors une solution pragmatique d’y répondre.

Damien DIAZ, ancien élève de l’IUT d’Aix, créé une première société Drone Consult axée sur la conception de drones et sur la formation.

En aril 2014, la SNCF lance au niveau national une prospection de prestataires afin de satisfaire son besoin de développer un drone de surveillance dédié génie civil. Damien Diaz avec Jean DELZERS décident alors de créer l’entreprise Smart Aerial Machines, sur fonds propres, afin de répondre spécifiquement au cahier des charges de la SNCF. La rencontre est fructueuse et débouche sur un partenariat.

SAM met au point, fort de son équipe de 8 personnes, un drone destiné à inspecter d’une manière parfaite, précise et exhaustive, les ouvrages d’art du réseau ferré. Deux brevets sont déposés : 1 sur la prise de vue « parfaite », l’autre sur le déplacement sans couverture GPS. Ce drone a une autonomie de près d’1 heure et une charge utile de 45kg correspondant au poids des capteurs de la SNCF. Il permet l’inspection de multiples ouvrages d’art, passages à niveau comme ponts. Le drone vole en autonomie en embarquant une intelligence. Après lui avoir fourni suffisamment d’éléments de géolocalisation tridimensionnel de l’ouvrage, le drone peut le parcourir et analyser sa structure, seul sans aide de GPS. Des photos millimétriques sont prises lors de son vol, photos qu’il analyse en poursuivant son vol. Pour plus de rapidité dans l’intervention, les photos sont prises en basse définition pour commencer, puis en haute définition lors de découvertes de défauts avec envoi au sol en direct. Il ramène suffisamment de data pour modéliser en 3D (nuages de points) les secteurs survolés. Gain de temps très important dans le suivi du vieillissement des ouvrages, avec archivage et donc vision dans le temps de leurs évolutions.

Maîtriser la chaîne complète est primordial dans le développement de SAM, qui a donc structuré son entreprise en trois secteurs : un R&D, afin de faire évoluer ses solutions, un secteur Services en proposant des solutions clefs en main comme la photogrammétrie terrestre et aérienne et la production de données géoréférencées et un secteur drone comprenant bien entendu l’assistance technique, mais aussi l’aide à la rédaction de dossier d’homologation DGAC, très contraignante en France (la Belgique est actuellement en train d’écrire une législation spécifique aux vols de drones) mais aussi une école de formation.

Saluons l’initiative de cette soirée qui a permis de valoriser le drone et d’entrevoir à quel point la filière décolle !

+d’infos sur :

Cité de l’air

http://www.citedelair.com/concept/

http://stwk.mj.am/nl2/stwk/1jlh7.html

https://www.youtube.com/watch?v=ueObY3bH5Mg

Fly Lab

http://www.flylab.io/fr/index.html

https://hexoplus.com/

SMART AERIAL MACHINES

http://www.smart-aerial-machines.com/

Drones de machines volantes !

Pour la 2ème soirée thématique, ce vendredi 26 février, les drones s’invitent au Fab Lab d’Aix-en -Provence.

Aux côtés des imprimantes 3D, ils sont l’un des symboles du mouvement Maker aussi les placer à l’avant-scène semble- t-il une évidence.

3 présentations au programme 

  • FLY LAB

Start up dédiée à la fabrication numérique et aux drones. Avec le soutien de la communauté web, le Fly Lab a vocation de devenir un centre d’expertise des drones en open source.

En savoir + sur http://www.flylab.io/fr/index.html Le Fly Lab est partenaire de Squadrone System / Sogilis dans l’aventure d’Hexo+, « première caméra volante » pilotable à partir d’un téléphone portable. En savoir + sur https://hexoplus.com/

  • CITÉ DE L’AIR

La cité de l’air est un projet de business accelerator pour l’écosystème des drones. En savoir + sur http://www.citedelair.com/concept/

Actuellement en phase d’amorçage, le projet a déjà permis l’émergence d’un mastère spécialisé aux arts et métiers pour la rentrée 2016. En savoir + sur http://stwk.mj.am/nl2/stwk/1jlh7.html

  • SMART AERIAL MACHINES

Jeune et innovante start-up spécialisée dans le domaine de l’acquisition d’images par des moyens aériens et des traitements d’images en 2D et 3D. Partenaire officiel de la SNCF pour l’utilisation de drone dans la surveillance des ouvrages d’art. En savoir + sur www.smart-aerial-machines.com

Rejoignez-nous et Fab Drone !

 

Le robot humanoïde open source Poppy sera la star de la soirée #Geekbidouille du 23 janvier

Le robot humanoïde open source Poppy sera la star de la soirée #Geekbidouille du 23 janvier

Vendredi 23 janvier, deux personnes de l’équipe du projet Poppy (http://poppy-project.org/) viendront rencontrer notre communauté pour nous parler de robots humanoïdes et de matériels ouverts.

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Présentation du projet Poppy

Poppy est le premier robot humanoïde complet au monde open-source et imprimé en 3D. C’est un robot de recherche développé par l’équipe Flowers de l’INRIA à Bordeaux. Bien que destiné en premier lieu aux scientifiques et à la recherche, son ouverture et son prix raisonnable (7500€) en font une plateforme de choix pour le monde de l’éducation, des FabLabs, des geeks et des artistes. Ses proportions sont identiques à celles d’un corps humain ce qui explique que sa démarche paraisse fluide et naturelle. Le Poppy est fait à partir de pièces à imprimer en 3D. Ces pièces, robustes et flexibles à la fois, font de cette plateforme un produit bon marché, polyvalent, facilement duplicable et complètement open source.

Construisons notre robot

Le corps du robot Poppy est imprimé en 3D et son comportement pré-programmé avec des logiciels disponibles gratuitement. Cela signifie que les utilisateurs peuvent concevoir les parties du corps. De même ils peuvent programmer les comportements du robot eux-mêmes. Le logiciel et le matériel sont tous deux open-source. Un logiciel et un matériel accessible facilitent l’apprentissage de la construction de son premier robot. Poppy est également compatible avec la plateforme Arduino, ce qui permet au robot d’être interfacé avec d’autres appareils électroniques, y compris les vêtements intelligents, les lumières, les capteurs et les instruments de musique.

Autant dire qu’avec des qualités pareilles, nous rêvons de pouvoir en fabriquer un au sein du LAB depuis bien longtemps. Espérons que la venue de ces ambassadeurs aidera la démarche à se concrétiser. Il y a fort à parier que la communauté des bidouilleurs Aixois pourra contribuer à ce projet collaboratif sur plusieurs de ses sujets d’expertises.

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Soirée Geek Bidouille S03E08

Soirée Geek Bidouille S03E08

Vendredi 25 avril à partir de 19h00, a eu lieu la soirée mensuelle du LAB (http://www.meetup.com/Labaixbidouille/events/174749622/). Comme chaque mois, les « makers passionnés» se retrouvent à l’IUT pour parler de leurs projets, expérimenter des solutions, échanger des idées, des compétences ou plus simplement pour se rencontrer.

Comme les mois passés, la soirée a été rythmée par trois temps principaux :

  • (19h-20h) Apéritif de bienvenue
  • (20h-21h) Conférences et actualités
  • (21h-) Démonstration de projets et bidouilles festive

Cette soirée faisant suite à notre hackathon à Devoxx France, une bonne partie des projets présentés était des instruments de musique. Cette soirée tombant pendant les vacances, nous pensions être en comité restreint mais une cinquantaine de makers avaient quand-même répondu présent.

Yves et Jean-Pierre sont venus nous présenter le FAI associatif Téléragno. Teleragno est une association (non lucrative selon la Loi de 1901) créée dans le but de fournir de l’accès à Internet en Provence. Elle s’inscrit dans le mouvement des FAI locaux, mouvement initié par FDN.

Depuis l’été 2013, Teleragno est membre de la Fédération FDN. Celle-ci est un regroupement de fournisseurs d’accès à internet associatifs. L’idée est de fédérer différents groupes de personnes autour des questions de l’accès à internet avec une logique d’essaimage local. Ceci s’applique bien évidemment dans les zones non couvertes par des quelques gros FAI habituels au travers de mode de connexion différents de l’adsl. Tel que le WiFi pour Pc Light 89, ou tetaneutral.net.

De nombreuses personnes sont venues leur parler à la suite de leur présentation ce qui laisse présager un démarrage rapide de leur activité.

Par la suite, Jonathan nous a fait une démo détonnante de sa bobine tesla et de ses éclairs très bruyants.

Pendant la soirée Isabelle a fait un atelier scratch pour les enfants présents. Les kids ont tellement apprécié l’atelier proposé qu’ils ont continué jusqu’à ce que leur parents viennent leur demander d’arrêter car ils voulaient aller se coucher.

ATMEL présentera la nouvelle carte SAMA5D3 Xplained
Atmel SAMA5D3 Xplained

ATMEL présentera la nouvelle carte SAMA5D3 Xplained

C’est au tour de ATMEL de venir faire une présentation de leur carte. Ainsi Vendredi 21 Mars 2014, aura lieu la présentation de la carte SAMA5D3 XPlained.

La carte présentée sera compatible Arduino Shield R3, elle semble plus se positionner sur le marché des Raspberry Pi. Elle est compatible Linux et Headless Android. La SAMA5D3 Xplained est dotée d’un microprocesseur ARM Cortex A5 ainsi que d’un port Ethernet et LCD.

Mais laissons ATMEL nous présenter plus en détail cette carte. La présentation aura lieu en deux parties : la présentation de la carte en elle même suivi d’une présentation de diverses applications déjà réalisées, de quoi vous donner des idées !

Rendez-vous donc à la prochaine Soirée Geek-Bidouille du Labaix ! Venez nombreux !

 

Soirée Geek Bidouille S03E06 : des présentations prometteuses !
Conférence soirée Geek-Bidouille

Soirée Geek Bidouille S03E06 : des présentations prometteuses !

Soirée presentation STM

La soirée Geek Bidouille du 21 Février 2014 a été riche en informations avec en première partie la présentation de la monnaie virtuelle du LabAix : l’écrou. A suivi la présentation de STMicroelectronics avec la STM32 Nucleo, pour finir avec les présentations des projets de robot de Guy et Frank.

Cette fois-ci c’est un amphithéâtre qu’il a fallu utiliser pour faire tenir toutes les personnes venues lors de cette soirée Geek Bidouille. Après une présentation de l’actualité par Sébastien, c’est Benoit qui ouvre les hostilités avec la présentation des Écrous, monnaie complémentaire instaurée au sein du Fab Lab qui permettra d’accéder à certaine prestation du LAB, du matériel et de l’échange de compétences. Le but étant de dynamiser les échanges, d’encourager l’entraide et de faciliter la collaboration entre les bidouilleurs du LAB.

STMicroelectronics est venu dévoilé sa toute nouvelle famille de cartes STM32 : Nucleo. La carte Nucleo est disponible dans plusieurs versions, leurs différences se situe au niveau du microcontrôleur utilisé (ARM Cortex M0 à M4). Cette diversité permet d’avoir de la capacité mémoire adaptée, des périphérique supplémentaires (convertisseur A/N, DSP, etc.) et de la puissance de calcul. La Nucleo est également déclinée en version basse consommation, idéal donc pour les applications embarquées les plus exigeantes.

Soirée présentation STM

L’équipe de STMicroelectronics

Côté compatibilité, les shields Arduino sont les bienvenus mais aussi les cartes filles Morpho qui ont l’avantage de proposer plus d’entrée sortie que les headers (connecteurs) standards Arduino.

Pour ce qui est de la programmation, il existe plusieurs interfaces de développement capables de programmer ces cartes, il faut l’avouer, peu tournent sous Linux, cependant toute cette famille de carte a la bonne idée d’être compatible avec la plateforme MBed. mbed.org propose un environnement de développement en ligne pour programmer un large panel de cartes à base de microcontrolleur ARM. Après un bref essai, il est évident que cet environnement a été conçu pour être simple et accessible. Pour démarrer l’utilisation d’une Nucleo, vous créez un compte sur mbed.org, ajoutez la carte que vous programmez dans la liste des matériels reconnus, tapez votre code en C/C++, compilez, mettez le fichier programmé sur la carte comme si c’était une clef USB, et ça fonctionne ! Vous trouverez un premier tutoriel fait par un membre du Lab à l’adresse suivante : http://famasys.com/site/diy/debuter-avec-la-carte-stm32-nucleo/

Nous reviendrons bientôt avec plusieurs tutoriels avec des petits programmes de test pour s’approprier la plateforme.

La présentation s’est terminée avec une distribution de carte Nucleo (L152RE) à tous les participants qui le souhaitait.

Nous avons ensuite terminé la séquence de conférence avec deux projets de robotique : un robot de télésurveillance et un second pour l’assistance aux personnes.
Le premier étant un projet à vocation pédagogique présenté par Guy, et le second est un projet à vocation professionnel développé par Frank (Arobose).

La soirée s’est continuée avec des échanges, discussions et les bidouilles toujours aussi fantastiques à découvrir. Nous avons vécu tous ces moments
dans la bonne humeur en oubliant les heures qui passent !

Soirée Geek Bidouille

Le sourire de rigueur aux soirées Geek Bidouille

 

Voici les slides des différentes conférences (liste complétée dans les jours qui viennent) :

L’actualité :

La vision de LABanque et de la nouvelle monnaie complémentaire les écrous :

Présentation de la carte Nucleo :

Le robot de surveillance de Guy :

Le robot de service de Frank :