Drones et machines volantes : un incroyable potentiel

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Drone de soirée ce vendredi 26 février au Fab Lab d’Aix en Provence ! Une soirée très suivie avec près d’une centaine de curieux et passionnés.

Drones volants, drones plongeants, drones grimpants, drones roulants… la filière bouillonne.

Une première présentation, celle de la Cité de l’air par Marc Pavageau, directeur de la formation. Projet de business accelerator, en phase d’amorçage, la Cité de l’air a pour objectif d’accueillir, de promouvoir et d’accompagner les acteurs industriels de la filière drones.

Le marché existe et il faut être en mesure de répondre par des solutions créatives et innovantes, aux besoins des métiers et des usages. Les grandes entreprises réfléchissent aux économies possibles, font des essais, sont preneuses de solutions sur mesure. Surveillance des lignes à haute-tension, d’entrepôts avec contrôle d’image, inspection des canalisations et réseaux souterrains, recherche d’un véhicule pour un client sur un parc automobile, nettoyage des vitres de gratte-ciels…, les enjeux sont multiples et il faut trouver et proposer des solutions qui marchent.

La Cité de l’air se définit comme un écosystème, créateur de solution drone globale, « catalyseur captif » de talents et d’organisations tant sur les usages que sur les technologies.

Un projet  « Phileapolis » ou la création à Lançon de Provence sur plus de 40 000 m2, de la première cité scientifique au service des objets à commandes déportées ou tous types de drones. L’objectif de ce véritable laboratoire grandeur nature est d’apporter les meilleures solutions (savoir et savoir-faire) éprouvés et d’avant-garde pour permettre à tous les acteurs intéressés, d’atteindre l’excellence.  

Le projet a déjà permis l’émergence d’un mastère spécialisé aux arts et métiers pour la rentrée 2016 « Créateur de Solutions Drones ». Celui-ci réunit les écoles : Edhec ; AMU ; EMSE campus de Gardanne.

Le deuxième temps fort de cette soirée : l’intervention de Hakim Amrani Montanelli, fondateur du FlyLab. Un itinéraire professionnel original pour cet ex ingénieur du son qui en découvrant le potentiel de l’imprimante 3D s’est orienté avec des amis modélistes vers le prototypage de drones gadget. Une belle rencontre, celle avec la société Hexo+ (qui a d’ailleurs fait un carton sur Kickstarter avec une levée de fond de plus d’un million), conforte le projet avec des conseils sur les choix de forme, sur les rotors…

En bootstrap (soit en pré start-up), le FlyLab a conçu une carte de contrôle pour les drones à destination des développeurs. Ce « développer kit » comprend une partie électronique pure, appelée « Bridge », reliant les dispositifs de commandes et de vols du drone, un PC embarqué (type Rasberry) et des connecteurs USB, ouvrant les possibles lors de sa conception. L’ensemble est fourni avec un Framework, le « FlyLab OS Platform », permettant le développement d’usages propres et ainsi de faire évoluer son drone librement.

Le FlyLab est en R&D permanent, réfléchissant et développant de nouveaux usages et donc de nouveaux drones ; à l’instar de leurs démarches auprès des pompiers et du CHU des Yvelines : comprendre les enjeux et les demandes, une première phase de collaboration en cours !

Leur dernier prototype, testé actuellement, affiche une vitesse de 150km/h, pour 1m30 d’envergure, avec une possibilité de charge utile de 15kg et une autonomie de 30 min de vol. Aujourd’hui 4 scénarios de vol ont été conçus. Pour rappel, l’autonomie est un des facteurs à prendre en compte pour des usages professionnels, parfois complexes donc longs, ce qui implique de créer des engins de plus en plus grands.

A terme, grâce notamment à la puissance de calcul du PC embarqué, le FlyLab désire introduire de l’intelligence à bord avec comme perspective le « computer vision », même principe que la Google-car des routes californiennes, rendant autonome le drone, ouvrant de multiples usages.

La troisième intervention illustre parfaitement cette nouvelle approche dans la conception technologique avec pour point de départ un questionnement face à des nécessités liées à un métier et la volonté de développer un usage spécifique. Le drone devient alors une solution pragmatique d’y répondre.

Damien DIAZ, ancien élève de l’IUT d’Aix, créé une première société Drone Consult axée sur la conception de drones et sur la formation.

En aril 2014, la SNCF lance au niveau national une prospection de prestataires afin de satisfaire son besoin de développer un drone de surveillance dédié génie civil. Damien Diaz avec Jean DELZERS décident alors de créer l’entreprise Smart Aerial Machines, sur fonds propres, afin de répondre spécifiquement au cahier des charges de la SNCF. La rencontre est fructueuse et débouche sur un partenariat.

SAM met au point, fort de son équipe de 8 personnes, un drone destiné à inspecter d’une manière parfaite, précise et exhaustive, les ouvrages d’art du réseau ferré. Deux brevets sont déposés : 1 sur la prise de vue « parfaite », l’autre sur le déplacement sans couverture GPS. Ce drone a une autonomie de près d’1 heure et une charge utile de 45kg correspondant au poids des capteurs de la SNCF. Il permet l’inspection de multiples ouvrages d’art, passages à niveau comme ponts. Le drone vole en autonomie en embarquant une intelligence. Après lui avoir fourni suffisamment d’éléments de géolocalisation tridimensionnel de l’ouvrage, le drone peut le parcourir et analyser sa structure, seul sans aide de GPS. Des photos millimétriques sont prises lors de son vol, photos qu’il analyse en poursuivant son vol. Pour plus de rapidité dans l’intervention, les photos sont prises en basse définition pour commencer, puis en haute définition lors de découvertes de défauts avec envoi au sol en direct. Il ramène suffisamment de data pour modéliser en 3D (nuages de points) les secteurs survolés. Gain de temps très important dans le suivi du vieillissement des ouvrages, avec archivage et donc vision dans le temps de leurs évolutions.

Maîtriser la chaîne complète est primordial dans le développement de SAM, qui a donc structuré son entreprise en trois secteurs : un R&D, afin de faire évoluer ses solutions, un secteur Services en proposant des solutions clefs en main comme la photogrammétrie terrestre et aérienne et la production de données géoréférencées et un secteur drone comprenant bien entendu l’assistance technique, mais aussi l’aide à la rédaction de dossier d’homologation DGAC, très contraignante en France (la Belgique est actuellement en train d’écrire une législation spécifique aux vols de drones) mais aussi une école de formation.

Saluons l’initiative de cette soirée qui a permis de valoriser le drone et d’entrevoir à quel point la filière décolle !

+d’infos sur :

Cité de l’air

http://www.citedelair.com/concept/

http://stwk.mj.am/nl2/stwk/1jlh7.html

https://www.youtube.com/watch?v=ueObY3bH5Mg

Fly Lab

http://www.flylab.io/fr/index.html

https://hexoplus.com/

SMART AERIAL MACHINES

http://www.smart-aerial-machines.com/

Drones de machines volantes !

Pour la 2ème soirée thématique, ce vendredi 26 février, les drones s’invitent au Fab Lab d’Aix-en -Provence.

Aux côtés des imprimantes 3D, ils sont l’un des symboles du mouvement Maker aussi les placer à l’avant-scène semble- t-il une évidence.

3 présentations au programme 

  • FLY LAB

Start up dédiée à la fabrication numérique et aux drones. Avec le soutien de la communauté web, le Fly Lab a vocation de devenir un centre d’expertise des drones en open source.

En savoir + sur http://www.flylab.io/fr/index.html Le Fly Lab est partenaire de Squadrone System / Sogilis dans l’aventure d’Hexo+, « première caméra volante » pilotable à partir d’un téléphone portable. En savoir + sur https://hexoplus.com/

  • CITÉ DE L’AIR

La cité de l’air est un projet de business accelerator pour l’écosystème des drones. En savoir + sur http://www.citedelair.com/concept/

Actuellement en phase d’amorçage, le projet a déjà permis l’émergence d’un mastère spécialisé aux arts et métiers pour la rentrée 2016. En savoir + sur http://stwk.mj.am/nl2/stwk/1jlh7.html

  • SMART AERIAL MACHINES

Jeune et innovante start-up spécialisée dans le domaine de l’acquisition d’images par des moyens aériens et des traitements d’images en 2D et 3D. Partenaire officiel de la SNCF pour l’utilisation de drone dans la surveillance des ouvrages d’art. En savoir + sur www.smart-aerial-machines.com

Rejoignez-nous et Fab Drone !

 

Lancement du premier Open Bidouille Camp Provence

Lancement du premier Open Bidouille Camp Provence

Le 29 et 30 Mai prochain, venez rejoindre les DIYers, Crafters, Makers, Bidouilleurs, Débrouillards en tout genre lors de l’Open Bidouille Camp Provence (http://obcprovence.com/fr/) pour un événement festif, ouvert et participatif à Aix en Provence.

Cet événement, un Open Bidouille Camp, aura lieu à la cité du Livre d’Aix-en-Provence. C’est l’occasion de venir présenter vos projets ou de découvrir les inventions et créations de passionnés du « Do It Yourself » qui seront présents pour ces deux jours de fête.

À vos marques… prêts? Partez!

Nous venons de lancer notre appel à participation. N’hésitez donc pas à nous faire parvenir vos projets, achevés ou non! Et n’oubliez pas de dire à tous ceux qui vous entourent que l’Open Bidouille Camp arrive en force ce printemps en Provence!

Montrons au monde ce dont nous sommes capables et impressionnons tous ceux qui n’ont pas encore entendu parler de la culture des Makers! Il y en aura pour tous les goûts, à voir et à apprendre !

Le robot humanoïde open source Poppy sera la star de la soirée #Geekbidouille du 23 janvier

Le robot humanoïde open source Poppy sera la star de la soirée #Geekbidouille du 23 janvier

Vendredi 23 janvier, deux personnes de l’équipe du projet Poppy (http://poppy-project.org/) viendront rencontrer notre communauté pour nous parler de robots humanoïdes et de matériels ouverts.

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Présentation du projet Poppy

Poppy est le premier robot humanoïde complet au monde open-source et imprimé en 3D. C’est un robot de recherche développé par l’équipe Flowers de l’INRIA à Bordeaux. Bien que destiné en premier lieu aux scientifiques et à la recherche, son ouverture et son prix raisonnable (7500€) en font une plateforme de choix pour le monde de l’éducation, des FabLabs, des geeks et des artistes. Ses proportions sont identiques à celles d’un corps humain ce qui explique que sa démarche paraisse fluide et naturelle. Le Poppy est fait à partir de pièces à imprimer en 3D. Ces pièces, robustes et flexibles à la fois, font de cette plateforme un produit bon marché, polyvalent, facilement duplicable et complètement open source.

Construisons notre robot

Le corps du robot Poppy est imprimé en 3D et son comportement pré-programmé avec des logiciels disponibles gratuitement. Cela signifie que les utilisateurs peuvent concevoir les parties du corps. De même ils peuvent programmer les comportements du robot eux-mêmes. Le logiciel et le matériel sont tous deux open-source. Un logiciel et un matériel accessible facilitent l’apprentissage de la construction de son premier robot. Poppy est également compatible avec la plateforme Arduino, ce qui permet au robot d’être interfacé avec d’autres appareils électroniques, y compris les vêtements intelligents, les lumières, les capteurs et les instruments de musique.

Autant dire qu’avec des qualités pareilles, nous rêvons de pouvoir en fabriquer un au sein du LAB depuis bien longtemps. Espérons que la venue de ces ambassadeurs aidera la démarche à se concrétiser. Il y a fort à parier que la communauté des bidouilleurs Aixois pourra contribuer à ce projet collaboratif sur plusieurs de ses sujets d’expertises.

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S04E02 : OculusRift + ootsidebox = Enigma

S04E02 : OculusRift + ootsidebox = Enigma

4ième saison du LabaixBidouille, la série aixoise qui ne se termine pas ! et on en redemande !

Ce soir là, nous avons eu droit à quelques belles pièces :

  • Résumé du déplacement de la fine équipe du LabAix à la MakerFaire Rome 2014. Un article lui sera dédié.
  • Présentation de l’ootsidebox par Jean Noël Lefebvre, un shield 3D tactile pour Arduino libre de droits
  • Une machine Enigma ! Oui en 2014 mais sur Arduino
  • La présence inopportune d’un Oculus Rift

Présentation de OOTSIDEBOX

Jean Noel Lefebvre est venu tout droit de Lyon nous présenter son projet personnel qui je dois le dire m’a sidéré. Si j’avais 150 euros à cet instant, sans hésitation j’en aurais commandé deux exemplaires (personnalisés avec sa signature a-t-il promis). Il ne faut jamais dire jamais car je commence déjà à réfléchir quoi faire avec.

La particularité de ce produit est d’être libre de droits pour sa reproduction du moment que votre projet n’est pas commercial. Normal me direz vous !

Pour l’avoir essayé, je suis conquis. Reste à Mr Lefebvre l’opportunité de trouver un industriel pour ce projet magnifique.

Son site : http://www.ootsidebox.com/

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Jeux avec l’Oculus Rift

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 Sébastien nous a fait la surprise d’amener un exemplaire de ce petit bijou buzzword de 2013/2014. Pour ceux qui ne connaissent pas la bête, je vais les inciter à lire cette page wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oculus_Rift

Michael a permis aux différents membres du @LabAix de jouer avec ce soir. Que ce soit les démos de montagne russe dans un appartement ou bien une petite partie sur HalfLife 2.

J’ai découvert à l’occasion que j’étais atteint de cinétose

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La fameuse machine Enigma

Là encore, ce n’est pas par fainéantise mais je préfère vous inciter à lire ce qu’est une machine Enigma

Raphael, un brillant étudiant de l’IUT (qui ne pratique pas le python comme certains autres) a écrit dans le cadre d’un stage, l’émulation d’une machine Enigma sur Arduino. IL MANQUE UNE PHOTO DE L’IMPRESSION 3D

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La soirée s’est terminée comme à son habitude par une session pizza et des échanges cordiaux entre makers.

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A ce titre, je rappelle que nos permanences sont le mardi et mercredi soir du 17 à 20h. Durant ces horaires, vous pouvez venir aixpérimenter à votre guise vos idées !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Code Week à Aix-en-Provence

Code Week à Aix-en-Provence

Avez-vous entendu parler de la Code Week ? C’est une semaine dédiée au code en France et partout en Europe. Cette initiative de la Commission Européenne est destinée à faire découvrir la programmation lors d’événements locaux entre le 11 et le 17 octobre 2014. L’organisation des ateliers est libre. Vous pouvez consulter les sites CodeWeek et CodeWeekFrance pour découvrir les initiatives qui se préparent près de chez vous, et pourquoi pas en rajouter d’autres.

Pour l’occasion, le LAB collabore avec ses différents partenaires pour proposer un maximum d’initiatives pour la CodeWeek à Aix-en-Provence.

Tout d’abord en ouverture de la Code Weeek, le samedi 11 Octobre après-midi, la Maison Numérique nous ouvrira ses portes de 14 heures à 17 heures. En collaboration avec les Duchess de la Région et les étudiants du département Informatique de l’IUT d’Aix-Marseille, nous animerons différents ateliers destinés aux enfants et aux adultes. Ces ateliers s’adressent à des novices et ne nécessitent aucune connaissance en informatique.

Les enfants de 6 à 15 ans pourront s’initier à Scratch ou à Code Combat. Scratch permet de créer des animations ou des jeux en mode graphique (avec la souris). C’est une façon ludique de découvrir les bases de la programmation. Code Combat permet d’apprendre le Javascript via un jeu d’aventure très graphique…

Les plus grands (à partir de 15 ans) pourront s’initier à Python. Python est un vrai langage de programmation facile à apprendre. Quelques notions de base vous seront présentées avant de vous laisser coder votre premier script python. Le but de cet atelier est de vous mettre le pied à l’étrier afin que vous puissiez ensuite continuer à apprendre ce langage chez vous.

Les places étant limitées, les inscriptions se font via meetup :

Le mardi 14 Octobre après-midi, cela sera au tour du LAB d’accueillir la Code Week en organisant un atelier d’initiation à Arduino.

Arduino est une carte électronique permettant de contrôler de façon vraiment simple des composants électroniques : de faire clignoter des lumières jusqu’à la gestion domotique d’une habitation, d’un robot, etc. Lors de cet atelier vous pourrez découvrir ce que permet de faire un Arduino, comment ça marche et découvrir les différents composants électroniques : qu’est ce qu’une résistance ? Lire la valeur d’une résistance ? Un transistor, un relais, une LED, …

Pré-requis pour cet atelier pas bien compliqué : avoir envie de découvrir & d’apprendre, il est donc accessible à tous !

Le LAB mettra à disposition les composants et les cartes Arduino. Venez juste avec votre ordi et installez le logiciel permettant de piloter l’Arduino (http://arduino.cc/en/Main/Software).

Inscription obligatoire sur le groupe meetup du LAB :

Le mercredi 15 Octobre après-midi, c’est avec le centre social Jean-Paul Coste que nous organiserons un coding gouter. Cet événement sera pour les enfants du centre aéré du centre social. Comme pour l’atelier enfant de la maison numérique, les enfants pourront découvrir la programmation avec des outils ludiques comme Blockly ou Scratch. L’ambiance sera détendue et informelle pour favoriser la créativité et le plaisir de la découverte.

N’hésitez pas à diffuser l’information et à participer !

Bien sûr toutes les bonnes volontés souhaitant nous aider à encadrer ces ateliers sont les bienvenues. N’hésitez pas à nous contacter.

Si vous souhaitez plus de renseignements sur la Code week, vous pouvez consulter les sites http://codeweek.eu/ et http://www.codeweekfrance.org/

Du Wifi au sommet de la Sainte-Victoire pour imaginer un Code Retreat perché

Du Wifi au sommet de la Sainte-Victoire pour imaginer un Code Retreat perché

Depuis la première fois que j’ai entendu parler des Code Retreat fin 2011 en lisant un article sur le blog des Duchess, j’ai toujours rêvé d’en organiser un dans un monastère perché au sommet inaccessible d’une montagne.

Si vous ne connaissez pas le concept, un Code Retreat est une journée d’intense pratique concentrée sur les fondamentaux du développement agile et du design logiciel. En donnant à des développeurs l’opportunité de participer à une pratique focalisée, éloignée de la pression de la production, le format des Code Retreat a prouvé qu’il était fun et hautement efficace pour l’amélioration des compétences. C’est un moment d’expérimentation et de perfectionnement du Test Driven Development, des principes SOLID et plus généralement de toutes les pratiques issues du mouvement du software craftsmanship.

En discutant avec Antoine Vernois, lors du Hackathon des bidouilleurs à Devoxx, je lui ai fait part de mon rêve de Code Retreat perché. Toujours positif et allant de l’avant, nous avons fait le pari d’essayer de tout faire pour en organiser un au sommet de la Sainte-Victoire, la célèbre montagne si chère au peintre Cézanne. L’idée serait de partir un samedi matin avec une brochette de développeurs motivés, de crapahuter jusqu’au prieuré, de pratiquer le code toute la journée, de passer la nuit dans le monastère-refuge avant de redescendre au petit matin totalement transcendé par une expérience hors du temps et des turpitudes du quotidien.

Le problème c’est qu’afin de pouvoir travailler comme il se doit, plusieurs contingences matérielles seront à gérer. Parmi les deux plus complexes, il y a l’électricité et l’accès à Internet. Pour la première, nous n’avons pas encore de solution testée et validée mais nous avons déjà trouvé l’âne qui pourrait transporter le groupe électrogène ou autre au sommet. Pour l’accès à internet, nous avons réfléchi à une solution avec le FAI associatif Teleragno. L’idée est d’envoyer le Wifi au sommet de la montagne à partir d’une antenne relais située sur le toit de l’IUT. Les antennes ayant une portée de 20 Km, sur le principe il n’y avait pas de problème.

La première étape, a été de trouver une solution pour alimenter l’antenne de manière autonome. Pour ce faire, Yves (Bidouilleurs au LAB et président de Teleragno) a bricolé un injecteur POE :

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L’étape suivante était de tester l’installation en conditions réelles. C’est ce que nous avons fait le 26 juin dernier lors d’une randonnée partant de Vauvenargues à 8h du matin :

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La montée a été éprouvante à cause de la chaleur étouffante et de l’absence d’air. Malgré cela, nous sommes arrivés au sommet en à peine une paire d’heures :
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Une fois au prieuré, nous avons monté l’antenne sur son mas et l’avons orientée vers le l’IUT :
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La vue de deux geek avec une antenne parabolique a attiré la curiosité des autres randonneurs qui semblaient mi-amusés mi-perplexes. Quand nous leur avons expliqué notre objectif, il avait tous l’air émerveillés de découvrir qu’il était possible d’apporter le Wifi dans un endroit aussi inaccessible. Une fois l’essai terminé, nous avons pris quelques photos pour immortaliser l’instant :

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Fiers de notre aventure, nous en avons profité pour monter jusqu’à la Croix de Provence afin de profiter un peu de la vue et célébrer notre petite victoire avant de redescendre :2014-06-28 11.02.06

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Cette première étape, nous a permis de mieux juger la difficulté de notre projet de Code Retreat perché. En même temps, grâce aux réseaux sociaux, nous avons pu faire connaître notre rêve à Jérémy Lecour qui est le promoteur le plus actif des Code Retreat sur Aix-Marseille. La prochaine étape de notre projet consistera à mener l’électricité en haut de la Sainte-Victoire. Les solutions sont nombreuses mais nous en cherchons une nous permettant de préserver la nature et de respecter le lieu.

Dès que nous continuerons notre aventure, nous ne manquerons pas de vous en informer en faisant un deuxième article électrisant.

Retour sur la Maker Faire Paris

Retour sur la Maker Faire Paris

Dès la fin de la soirée mensuelle de juin, une fine équipe de 4 makers du LAB a pris la route pour aller découvrir la première édition de la Maker Faire Paris.

Pour ceux qui ne connaissent pas, une maker faire est une immense foire où les makers se regroupent pour présenter leurs projets. « Maker Faire » est une marque dont les droits sur les noms et logos sont détenus par le magazine Make.

Nous y sommes allés pour deux raisons : premièrement, car nos avions une présentation de la nutsbank qui a été acceptée pendant les conférences et deuxièmement, car c’était enfin une vraie Maker Faire française et il fallait impérativement que l’on y soit.

La conférence faite par Benoît n’a pas attiré les foules (comme toutes les conférences que l’on a vues) mais les quelques personnes présentes semblaient vraiment intéressées par l’initiative. Notre objectif étant de faire connaître notre démarche, le fait d’être présent pendant les conférences nous a permis de remplir notre contrat moral. Les organisateurs ont fait un retour sur cette conférence qui synthétise bien les propos de Benoît : http://www.lefabshop.fr/nutsbank-une-monnaie-pour-les-makers/

Une fois les choses sérieuses évacuées, nous avons pu profiter de notre journée pour balader sur les stands qui nous intéressaient. Nous avons longuement pu discuter avec des makers célèbres comme Gael Langevin et son robot Inmoov.

Maintenant nous n’avons qu’une hâte, attendre début octobre pour se rendre à la Maker Faire Rome.

Soirée Geek Bidouille S03E10

Soirée Geek Bidouille S03E10

Vendredi 20 juin à partir de 19h00, a eu lieu la soirée mensuelle du LAB (http://www.meetup.com/Labaixbidouille/events/186292702/). Comme chaque mois, les « makers passionnés» se retrouvent au LAB pour parler de leurs projets, expérimenter des solutions, échanger des idées, des compétences ou plus simplement pour se rencontrer.

Comme les mois passés, la soirée a été  rythmée par trois temps principaux :

  • (19h-20h) Apéritif de bienvenue
  • (20h-21h) Conférences et actualités
  • (21h-) Démonstration de projets et bidouilles festive

Ce mois-ci nous avons accueilli trois intervenants de choix :

Pour cette dernière soirée de l’année, nous avons essayé pour la première fois de filmer les conférences. La qualité n’est pas encore idéale, nous essayerons de nous améliorer petit à petit. N’hésitez pas à nous dire si cette retransmission vous a plu pour qu’on sache s’il faut continuer ou pas.

Pour ceux qui sont intéressés par les logiciels critiques, vous pouvez retrouver la version longue de la conférence de Quentin qu’il a fait le même jour aux étudiants de première année de l’IUT :

RevCamp Lire, écrire, coder lors des rencontres REUNIC 2014

RevCamp Lire, écrire, coder lors des rencontres REUNIC 2014

Lors des Rencontres des Usages numériques et de l’internet Citoyen (REUNIC), nous avons été invités par nos amis d’Arsenic Paca à animer un RevCamp sur la problématique de l’apprentissage du code à l’école.

Les REUNIC sont 3 journées merveilleuses où s’alternent conférences, débats, ateliers, découvertes et formations. Le public était composé de tous les acteurs régionaux de la médiation numérique. La plupart des ateliers se déroulaient sous les arbres dans une ambiance quasi-champêtre et très festive.

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Tous les intervenants semblaient passionnés et le format d’animation particulier et le kit matériel proposé par nos amies de Design The Future Now permettait un échange libre et ouvert.

Notre RevCamp parlait de l’apprentissage du code pour les enfants. J’ai pu partagr avec un public curieux mes différentes expériences d’animation et mes points de vues d’informaticien sur le sujet.

Cette rencontre était vraiment passionnante tant sur le plan humain que sur le contenu. Je ne peux que vous encourager à regarder les liens ci-dessous pour découvrir une partie du contenu proposé :